Pour la préservation du patrimoine
L’immeuble qui
a abrité les bureaux de Dar Niyaba Saida à Tanger est à l’heure actuelle
abandonné et délabré, après avoir été utilisé pendant quelque temps par une
administration municipale.
Dar
Niyaba Saïda, Tanger, avril 2017 (Photo AA)
|
Les bâtiments
des anciennes légations étrangères existent également, mais ils sont tombés
dans l’oubli et l’anonymat, à l’exception de l’édifice de la représentation
américaine, qui a été converti en musée. Quelques chancelleries sont devenues
des locaux commerciaux, aujourd’hui peu ou mal entretenus. Seule l’ancienne
chancellerie allemande, aujourd’hui siège du tribunal du commerce, est
actuellement en voie de restauration. L’empereur Guillaume II y avait passé
quelques heures lors de sa visite en 1905 et le sultan Mohamed ben Youssef
avait prononcé son discours historique le 10 avril 1947 dans les jardins de ce
qui était alors la Mendoubia.
Il serait
hautement souhaitable de déclarer ces édifices monuments historiques. Des
formules de financement devraient être recherchées pour réhabiliter et
restaurer les immeubles, en particulier Dar Niyaba, qui pourrait servir de
musée. Les guides touristiques pourraient inclure dans les programmes des
visites de la ville un itinéraire comprenant tous les lieux de la mémoire
diplomatique de Tanger, identifiés par des plaques indiquant succinctement leur
historique.
Ce « circuit diplomatique » serait une promenade, empreinte de nostalgie, dans le passé d’une ville mythique.
Ce « circuit diplomatique » serait une promenade, empreinte de nostalgie, dans le passé d’une ville mythique.
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