(Très) heureux(se) de ...
Très honoré(e) de rencontrer les.../ d'avoir été invité(e) à/au ...
Fier(ère) de ...
Belle et fructueuse réunion avec ...
Un grand merci à/au ...pour m'avoir décerné...
C'est ce qu'on lit presque tous les jours sur les sites de partage. Ces
formules stéréotypées reviennent souvent dans les posts des adeptes de
la communication sur les réseaux sociaux. Photo ou selfie en sus. Il n'y
a pas de commentaire particulier à faire sur cette pratique: chacun est
libre d'ouvrir son album-photos aux autres, se montrer, "partager". Ce
qui est nouveau, en revanche, c'est que des diplomates aussi s'adonnent à
cet exercice. Petit rappel : il est question ici des réseaux sociaux.
Un diplomate, a fortiori un ambassadeur, a-t-il vocation à faire de la
"communication sociale" ? Le "partage" fait-il partie des tâches qu'il
est censé accomplir ? Est-il (elle) bien dans son rôle de représentant
officiel d'un Etat lorsqu'il publie des photos prises dans l'exercice de
ses fonctions, agrémentées de commentaires élogieux ou laudateurs ? On
parle de cérémonies officielles, pas de concours de chant, ni de défilé
de mode.
L'ambassadeur n'a pas à faire son auto-promotion. Son action et ses résultats parlent pour lui. Ce n'est pas parce qu'il aura posté des photos de lui sur FB qu'il sera un bon communicateur. Sa réussite et son savoir-faire seront appréciés à l'aune d'autres critères, professionnels ceux-là, rigoureux et implacables. Le reste n'est qu'illusion et rideau de fumée.
Un bon diplomate doit rendre compte à son ministère, c'est (tout) ce qu'on lui demande. C'est au ministère d'apprécier ce qui peut être publié, - ou pas. On parle alors de "communication institutionnelle". Qui, cela va sans dire, n'a rien à voir avec "le partage" sur les réseaux sociaux.
31 mars 2019
L'ambassadeur n'a pas à faire son auto-promotion. Son action et ses résultats parlent pour lui. Ce n'est pas parce qu'il aura posté des photos de lui sur FB qu'il sera un bon communicateur. Sa réussite et son savoir-faire seront appréciés à l'aune d'autres critères, professionnels ceux-là, rigoureux et implacables. Le reste n'est qu'illusion et rideau de fumée.
Un bon diplomate doit rendre compte à son ministère, c'est (tout) ce qu'on lui demande. C'est au ministère d'apprécier ce qui peut être publié, - ou pas. On parle alors de "communication institutionnelle". Qui, cela va sans dire, n'a rien à voir avec "le partage" sur les réseaux sociaux.
31 mars 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire